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micro-plastique

D’ici douze ans, les micro-plastiques ne seront plus parmi nous. En effet, ces petites particules que l’on retrouve dans certains produits cosmétiques, sont désormais interdites ou du moins réglementées en Europe.
Mais à quoi servent ces ingrédients ? Ils sont utilisés dans de nombreux produits tels que les mascaras pour allonger et mieux maintenir les cils, les crèmes de jour comme de nuit afin qu’elles s’appliquent plus facilement ou bien même dans les dentifrices pour éliminer la plaque dentaire…Mais la vraie question est, est-ce que cet avantage vaut vraiment le coup ?

Les dangers environnementaux des microplastiques

Le micro-plastique, étant un type de plastique, il a également des répercussions sur notre environnement :

  • Pollution des océans : Les micro-plastiques nuisent à la capacité des océans à absorber le carbone. Environ 24 400 milliards de micro-plastiques polluent actuellement les océans.

  • Impact sur la faune et la flore aquatiques : Les animaux peuvent se retrouver piégés dans de petits morceaux de plastique et les confondre avec de la nourriture, ce qui entraîne une intoxication.

  • Difficultés de dégradation : Étant invisibles à l’œil nu, les microplastiques posent un défi supplémentaire en termes de dégradation.


Et ce n’est pas tout, les micro-plastiques ont également des conséquences sur la chaîne alimentaire et bien d’autres aspects encore.

Les risques pour la santé humaine

Bien que les microplastiques donnent une apparence lisse en rendant notre peau et nos muqueuses plus douces, ils présentent de nombreux risques pour la santé :

  • Absorption cutanée : Des analyses sanguines réalisées aux Pays-Bas ont démontré que les micro-plastiques peuvent pénétrer dans les vaisseaux sanguins, ce qui est nocif pour notre corps.
  • Effets sur le système endocrinien : Ces polymères contenant des œstrogènes peuvent provoquer des réactions cutanées, des allergies et des irritations.
  • Réactions inflammatoires : L’injection, l’inhalation ou l’ingestion de ces morceaux de plastique peuvent entraîner des inflammations, des rougeurs, des douleurs, des gonflements et des sensations de chaleur aiguës ou chroniques.
  • Potentiel de toxicité : En raison de la présence de métaux dans les microplastiques, de nombreux cas de génotoxicité ont été observés.
  • Stress oxydatif : Le vieillissement prématuré, les changements de texture de la peau, l’apparition de l’acné et le relâchement cutané sont autant de symptômes probables causés par la décomposition des protéines qui soutiennent la peau.
  • Effets sur le système respiratoire : Selon une étude publiée dans la revue “Science of The Total Environment”, les fragments de plastique peuvent parfois pénétrer dans les poumons humains, entraînant des difficultés respiratoires.

En résumé, ces symptômes ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres, c’est pourquoi nous devons être attentifs à notre consommation de produits cosmétiques.

Une fois de plus, la pétrochimie est décriée pour son usage dans les cosmétiques. Il devient donc nécessaire de s’adapter à cette évolution au plus vite !

Réglementations et initiatives pour réduire l'utilisation des microplastiques

Pour cela, les États membres de l’Union Européenne, par le biais du comité « REACH », ont mis en place différentes réglementations et instructions à ne pas prendre à la légère. Voici les mesures prises :

  • Interdictions et restrictions : depuis avril 2023, une interdiction des microplastiques a été votée, laissant aux entreprises un délai de douze ans pour trouver des solutions sûres et durables pour nos consommateurs et la planète. La France a d’ailleurs déjà commencé à restreindre l’utilisation des microbilles plastiques, principalement présentes dans les gommages.

  • Engagements des entreprises : Certaines entreprises s’engagent directement au sein de leurs établissements, tandis que d’autres se tournent vers des associations qui œuvrent pour le bien-être de la planète. L’alliance « Rethink Plastic », regroupant des ONG telles que la Plastic Soup Foundation, No Plastic in my sea, Client Earth et Surfrider, est un excellent exemple de cet engagement.

  • Recherche et innovation : Cette mesure vise à encourager les entreprises à trouver des alternatives aux micro-plastiques grâce à la recherche. Actuellement, on observe que des solutions telles que les coques de fruits moulues, le sucre, le sel, les graines de jojoba ou d’autres substances sont bien plus biodégradables, donc moins polluantes, tout en étant meilleures pour la santé humaine.


Cependant, il ne suffit pas seulement de mettre en place ces réglementations et initiatives. Il est primordial de sensibiliser le public afin qu’il se tourne vers des produits cosmétiques plus responsables et respectueux de l’environnement et de sa santé.

Et si vous aussi vous vous y mettiez ?

Alors que certaines marques s’efforcent de démontrer une image qui préserve notre environnement ainsi que nos corps. On pourrait citer:

  • Léa Nature : Cette société familiale met en place de nombreuses démarches RSE. 
  • Kerbi : Spécialisée dans les crèmes solaires, elle réussit à mélanger éthique, qualité, efficacité et plaisir. 
  • Weleda : Grâce à son expertise, cette marque présente des produits en totale transparence, à ses consommateurs, car elle favorise les approvisionnements durables et équitables.  
  • Yumi : Une entreprise labellisée offrant des gammes vegan, eco-friendly,…
  • Respectueuse : Engagée, cette marque 100% française et 100% naturelle  mise sur le “zéro plastique”. 

Et on en passe ! 

D’autres sont déjà réputées pour une image dite éco-responsable, qui s’apparente en fait à du greenwashing, mais ça, c’est un autre sujet…

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